Larusée, membre du Club Prosper Montagné

club-prosper-montagne-2016Larusée est très honorée d’entrer en 2016 dans le cercle très fermé des membres du Club Prosper Montagné, l’académie suisse des Gastronomes.

Le Club Prosper Montagné est une confrérie qui soutient et encourage la gastronomie. Elle compte des membres amateurs et professionnels, choisis pour la qualité de leur cuisine et de leurs produits, réunis dans un guide à la parution annuelle. Ils représentent le haut de gamme de la restauration et des métiers de l’alimentation de Suisse. Chaque admission est soigneusement contrôlée. Entourée de très belles maisons, Larusée est en outre le premier membre artisan de produits spiritueux à faire son entrée au Club.

Prosper Montagné, un précurseur

Cuisinier français né à Carcassonne en 1865, Prosper Montagne (ici assis au centre) Prosper-montagne-laruseese dirige d’abord vers les études d’architecture. Mais, très vite, son père le force un peu contre son gré à faire son apprentissage de cuisinier en achetant à Toulouse l’Hôtel des Quatre Saisons.

Il gravira ensuite tous les échelons de la cuisine dans les brigades des plus grands établissements parisiens ainsi qu’à Cauteret, San Remo et Monte Carlo, pour ensuite revenir à Paris où il devient chef au Pavillon d’Armenonville, chez Ledoyen ainsi qu’au Grand Hôtel. Il arrête en 1907 pour pouvoir se consacrer entièrement à la littérature culinaire.

Il rédige alors avec Prosper Salles son premier ouvrage culinaire “la Grande Cuisine Illustrée” en 1900 puis le “Grand Livre de la Cuisine” en 1929. Avec le concours du docteur Gottschalk, il rédige le “Larousse Gastronomique” dont la première édition date de 1938 et sera préfacée par Auguste Escoffier et Philéas Gilbert. Il est aussi l’auteur de la “Cuisine Fine” en 1913 ainsi que du “Festin Occitan” en 1929 et la “Cuisine avec et sans ticket” en 1941 soit a peu près une vingtaine d’ouvrages entre 1900 et 1948.

Pendant le première guerre mondiale Prosper Montagné organise les cuisines centrales des armées, puis au cours d’un séjour aux Etats Unis, il conseille la direction des abattoirs de Chicago. Puis, il rentre à Paris et ouvre un restaurant rue de l’échelle, considéré par certains comme la meilleure table de France.

Le Club Prosper Montagné en Suisse